Le Royaume d'Eloyia : Tome 1 L'Usurpation (2021)
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- Auteur: Lorelli P. Monthioux
- Pages:
- Editeur:
- Langue:Français
- Genre:SF, Fantasy et Horreur
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Eloyia, un Royaume où humains et être ailés cohabitent. En ce lieu, la Magie et la Sorcellerie sont omniprésentes, le destin de deux femmes vont se croiser. Le jour où Néflya, orpheline, fait son éveil et devient un être ailé, sa vie bascule. Pourchassée par le Prince d’Eloyia, elle tentera de découvrir sa véritable identité. Non loin de là, la Guérisseuse, Nakenaya, maîtresse du Roi, cherche désespérément l’assassin de son amie, la défunte Reine du Royaume. Les deux femmes seront confrontées à la
trahison, l’amour, le danger pour découvrir la vérité.
Leurs vérités ...
" Une brûlure vive lui faisait mal à la gorge. Était-ce la soif qui animait cette douleur ? Elle essaya de bouger, mais son corps engourdi éprouva de la difficulté à changer de position. Soudain, elle ressentit l’atmosphère qui l’enveloppait. Celui-ci, lui était hostile. Aussi la pensée de fuir cet endroit où elle se trouvait lui parvint en même temps que des flashs de l’attaque des étranges êtres. L’angoisse l’assaillit. Son cœur se mit à battre anormalement sous l’effet du venin de la peur. Elle s’apprêtait à ouvrir les yeux, lorsqu’une étrange sensation la stoppa. Un objet qu’elle avait parfaitement identifié venait de se poser délicatement sur sa gorge, l’empêchant ainsi d’avaler sa salive.
— Qu’attends-tu ? murmura-t-elle.
Aucune réponse ne lui parvint aux oreilles, alors elle ouvrit les yeux, croisa ceux de son ennemi.
— Tu éprouves des doutes ou peut-être de la faiblesse ?
Soriyo lui offrit un sourire espiègle et accentua la pression de la lame froide sur la gorge de la jeune femme.
— C’est ce que tu penses ?
— Tu as eu deux fois l’occasion de me tuer, mais tu ne l’as pas fait…
Néflya se concentra sur l’expression du visage du jeune homme, épia le moindre signe qui pouvait lui prédire si sa fin était proche ou non. Cependant, il continuait de l’observer, accroupi devant elle, la menaçant d’une dague.
Oui, s’il avait voulu me tuer, pensa Néflya ; il l’aurait déjà fait.
La pensée que c’était certainement le jeune homme qui lui avait sauvé la vie en tuant son agresseur velu, confirmant sa déduction, la rassurant quelque peu, jusqu’à ce que Soriyo se penche vers elle. Il portait toujours ce sourire espiègle sur les lèvres. Quelque chose de menaçant émanait à présent de lui, anéantissant l’espoir de rester en vie.
— Ne t’ai-je pas promis une mort lente et douloureuse ?
Néflya sut que la terreur se lisait en elle quand elle vit les lèvres de son ennemi s’élargir de nouveau. Mais non, elle n’allait pas lui faire le plaisir de le supplier. Si son corps lui permettait, elle ne tremblerait pas. Si ses yeux ne la trahissaient pas, elle ne pleurerait pas. Si ses lèvres restaient closes, elle ne hurlerait pas sa douleur.
La jeune femme tenta de se redresser pour être plus à son aise, mais elle fut surprise de constater que ses jambes refusaient d’aider ses bras à se soulever pour s’adosser correctement sur le rocher qui la soutenait.
— Le venin paralysant fait encore effet au niveau de tes jambes, expliqua Soriyo devinant les interrogations de la jeune femme.
Il baissa la dague, qu’il planta près de la cuisse droite de sa captive.
— Tu vois, cette fois-ci tu ne peux pas t’échapper et personne ne viendra d’aider…
L’angoisse resserra sa gorge toujours douloureuse. Avec l’espoir que les confidences du jeune homme soient fausses, elle essaya de bouger ses deux jambes, mais elles restaient immobiles. Elle était, bel et bien prisonnière de Soriyo.
— La vie est pleine de surprise, ne trouves-tu pas ? Hier encore, j’étais prisonnier par des chaînes et voici que les rôles se sont inversés aujourd’hui.
Doucement, il s’approcha du visage de la jeune femme, lova ses lèvres contre son oreille.
— Tu aurais dû saisir ta chance, me tuer dans cette prison ou me laisser mourir sur cette croix… "
Ce roman est le premier d'une série palpitante...
trahison, l’amour, le danger pour découvrir la vérité.
Leurs vérités ...
" Une brûlure vive lui faisait mal à la gorge. Était-ce la soif qui animait cette douleur ? Elle essaya de bouger, mais son corps engourdi éprouva de la difficulté à changer de position. Soudain, elle ressentit l’atmosphère qui l’enveloppait. Celui-ci, lui était hostile. Aussi la pensée de fuir cet endroit où elle se trouvait lui parvint en même temps que des flashs de l’attaque des étranges êtres. L’angoisse l’assaillit. Son cœur se mit à battre anormalement sous l’effet du venin de la peur. Elle s’apprêtait à ouvrir les yeux, lorsqu’une étrange sensation la stoppa. Un objet qu’elle avait parfaitement identifié venait de se poser délicatement sur sa gorge, l’empêchant ainsi d’avaler sa salive.
— Qu’attends-tu ? murmura-t-elle.
Aucune réponse ne lui parvint aux oreilles, alors elle ouvrit les yeux, croisa ceux de son ennemi.
— Tu éprouves des doutes ou peut-être de la faiblesse ?
Soriyo lui offrit un sourire espiègle et accentua la pression de la lame froide sur la gorge de la jeune femme.
— C’est ce que tu penses ?
— Tu as eu deux fois l’occasion de me tuer, mais tu ne l’as pas fait…
Néflya se concentra sur l’expression du visage du jeune homme, épia le moindre signe qui pouvait lui prédire si sa fin était proche ou non. Cependant, il continuait de l’observer, accroupi devant elle, la menaçant d’une dague.
Oui, s’il avait voulu me tuer, pensa Néflya ; il l’aurait déjà fait.
La pensée que c’était certainement le jeune homme qui lui avait sauvé la vie en tuant son agresseur velu, confirmant sa déduction, la rassurant quelque peu, jusqu’à ce que Soriyo se penche vers elle. Il portait toujours ce sourire espiègle sur les lèvres. Quelque chose de menaçant émanait à présent de lui, anéantissant l’espoir de rester en vie.
— Ne t’ai-je pas promis une mort lente et douloureuse ?
Néflya sut que la terreur se lisait en elle quand elle vit les lèvres de son ennemi s’élargir de nouveau. Mais non, elle n’allait pas lui faire le plaisir de le supplier. Si son corps lui permettait, elle ne tremblerait pas. Si ses yeux ne la trahissaient pas, elle ne pleurerait pas. Si ses lèvres restaient closes, elle ne hurlerait pas sa douleur.
La jeune femme tenta de se redresser pour être plus à son aise, mais elle fut surprise de constater que ses jambes refusaient d’aider ses bras à se soulever pour s’adosser correctement sur le rocher qui la soutenait.
— Le venin paralysant fait encore effet au niveau de tes jambes, expliqua Soriyo devinant les interrogations de la jeune femme.
Il baissa la dague, qu’il planta près de la cuisse droite de sa captive.
— Tu vois, cette fois-ci tu ne peux pas t’échapper et personne ne viendra d’aider…
L’angoisse resserra sa gorge toujours douloureuse. Avec l’espoir que les confidences du jeune homme soient fausses, elle essaya de bouger ses deux jambes, mais elles restaient immobiles. Elle était, bel et bien prisonnière de Soriyo.
— La vie est pleine de surprise, ne trouves-tu pas ? Hier encore, j’étais prisonnier par des chaînes et voici que les rôles se sont inversés aujourd’hui.
Doucement, il s’approcha du visage de la jeune femme, lova ses lèvres contre son oreille.
— Tu aurais dû saisir ta chance, me tuer dans cette prison ou me laisser mourir sur cette croix… "
Ce roman est le premier d'une série palpitante...