Un séjour explosif: Un service explosif- t.3 (2021)
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- Auteur: Iman Eyitayo
- Pages:70 pages
- Editeur: Editions Plumes Solidaires; 1er édition (7 février 2021)
- Langue:Français
- Genre:Littérature sentimentale
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Une femme tête en l’air en baskets bleues, un homme propre sur lui aux vêtements sans le moindre pli, deux personnalités que tout oppose, et deux familles qui n’arrangeront rien...
RÉSUMÉ
Après un démarrage plus qu’explosif, un nouvel imprévu vient chambouler la dynamique déjà fragile du couple : Elsa se voit obligée de quitter Paris en urgence, laissant un Harold dévasté derrière elle.
Avec la distance, leurs émotions à vif et leurs familles toujours aussi envahissantes, réussiront-ils à trouver un équilibre ? Leur relation survivra-t-elle à ce nouveau défi ?
Après « un service explosif » et « un démarrage explosif », découvrez le 3e volet de la série « un séjour explosif » !
EXTRAIT 1
Il le saisit, pour constater qu’il est déjà vingt heures. La peur du retard prend le pas sur toutes les considérations qu’il a eues jusque-là : ses pieds se meuvent de leur propre chef, le conduisant à sa destination. Il arrive bientôt devant une petite devanture sur laquelle est marqué en caractères un peu loufoques le nom « Riz Riz ». Harold pousse la porte après une inspiration.
Un nuage de vapeur l’accueille dès l’entrée, ainsi que le sourire d’une grande serveuse noire à l’air avenant.
— Bonsoir et bienvenue. Vous êtes seul ? s’enquiert-elle.
— Non. La réservation est au nom de Léa.
— Oh, fait-elle. Votre amie est déjà là. Suivez-moi.
Harold obéit. L’espace est si petit qu’il n’a pas besoin d’aller bien loin. Il apprécie la décoration sobre et moderne de l’endroit, qui rappelle davantage une cantine qu’un restaurant de la trempe du Num. En quelques enjambées, il arrive devant une table où une silhouette brune patiente, un menu à la main.
EXTRAIT 2
Revenant à elle, son interlocutrice opte pour une esquive digne de son pedigree en rabattant la porte. Elsa anticipe le mouvement de justesse et la bloque d’une main.
— Je peux entrer ? lâche-t-elle d’une voix plus menaçante que prévu.
Aline baisse la tête, avant de s’exécuter à contrecœur.
Elsa pénètre dans un espace de quinze mètres carrés s’apparentant à un salon, dans lequel il est difficile de circuler sans marcher sur quoi que ce soit. Des vêtements traînent çà et là, le meuble TV et le canapé prennent trop de place, la table basse ressemble à un dépotoir avec tous les mégots qui y séjournent, diverses chaussures jonchent le sol tout en embaumant l’air d’une odeur nauséabonde de chaussettes sales et de tabac froid.
Elsa se bouche le nez d’instinct ; mourir par asphyxie ne fait pas partie de ses plans du moment. Aline passe devant elle et dégage difficilement quelques centimètres carrés sur le sofa : à peine de quoi poser une demi-fesse.
— Tu veux t’asseoir ? propose-t-elle, mal à l’aise.
RÉSUMÉ
Après un démarrage plus qu’explosif, un nouvel imprévu vient chambouler la dynamique déjà fragile du couple : Elsa se voit obligée de quitter Paris en urgence, laissant un Harold dévasté derrière elle.
Avec la distance, leurs émotions à vif et leurs familles toujours aussi envahissantes, réussiront-ils à trouver un équilibre ? Leur relation survivra-t-elle à ce nouveau défi ?
Après « un service explosif » et « un démarrage explosif », découvrez le 3e volet de la série « un séjour explosif » !
EXTRAIT 1
Il le saisit, pour constater qu’il est déjà vingt heures. La peur du retard prend le pas sur toutes les considérations qu’il a eues jusque-là : ses pieds se meuvent de leur propre chef, le conduisant à sa destination. Il arrive bientôt devant une petite devanture sur laquelle est marqué en caractères un peu loufoques le nom « Riz Riz ». Harold pousse la porte après une inspiration.
Un nuage de vapeur l’accueille dès l’entrée, ainsi que le sourire d’une grande serveuse noire à l’air avenant.
— Bonsoir et bienvenue. Vous êtes seul ? s’enquiert-elle.
— Non. La réservation est au nom de Léa.
— Oh, fait-elle. Votre amie est déjà là. Suivez-moi.
Harold obéit. L’espace est si petit qu’il n’a pas besoin d’aller bien loin. Il apprécie la décoration sobre et moderne de l’endroit, qui rappelle davantage une cantine qu’un restaurant de la trempe du Num. En quelques enjambées, il arrive devant une table où une silhouette brune patiente, un menu à la main.
EXTRAIT 2
Revenant à elle, son interlocutrice opte pour une esquive digne de son pedigree en rabattant la porte. Elsa anticipe le mouvement de justesse et la bloque d’une main.
— Je peux entrer ? lâche-t-elle d’une voix plus menaçante que prévu.
Aline baisse la tête, avant de s’exécuter à contrecœur.
Elsa pénètre dans un espace de quinze mètres carrés s’apparentant à un salon, dans lequel il est difficile de circuler sans marcher sur quoi que ce soit. Des vêtements traînent çà et là, le meuble TV et le canapé prennent trop de place, la table basse ressemble à un dépotoir avec tous les mégots qui y séjournent, diverses chaussures jonchent le sol tout en embaumant l’air d’une odeur nauséabonde de chaussettes sales et de tabac froid.
Elsa se bouche le nez d’instinct ; mourir par asphyxie ne fait pas partie de ses plans du moment. Aline passe devant elle et dégage difficilement quelques centimètres carrés sur le sofa : à peine de quoi poser une demi-fesse.
— Tu veux t’asseoir ? propose-t-elle, mal à l’aise.