1939-1945: Espionnage et guerre secrète (2023)
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- Auteur: Alain Leclercq
- Pages:147 pages
- Editeur: Jourdan (17 décembre 2018)
- Langue:Français
- Genre: Dictionnaires, Langues & Encyclopédies
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Clandestins, espions, saboteurs ; une véritable guerre dans la guerre !
Missions clandestines, services de sabotage, espionnage et contre-espionnage, renseignements et faits de résistance… Une véritable guerre secrète, méconnue, s’est déroulée pendant la Seconde Guerre mondiale, tant dans les services secrets officiels que dans les organismes clandestins.
Des destins exceptionnels, des hommes et des femmes tapis dans l’ombre, parmi lesquels :
• Claire Philips, qui a ouvert aux Philippines un cabaret pour pouvoir soutirer au mieux des informations aux soldats japonais qui le fréquentaient.
• Josefina, l’espionne lépreuse, qui effrayait par ses cicatrices les officiers de garde qui, dès lors, ne la fouillaient pas.
• William Stephenson, qui a dirigé l’un des plus grands réseaux mondiaux de services secrets, sous la couverture d’un directeur du contrôle des passeports britanniques.
• le professeur Zapp, qui a mis au point un système de micropoints pour faire passer des messages invisibles à l’oeil nu.
• Ernie Lehmitz, qui a été trahi par son écriture.
...et bien d’autres encore !
Découvrez sans plus attendre l'histoire de ces espions qui ont mené une véritable guerre parallèle durant la Seconde Guerre Mondiale.
EXTRAIT
Octobre 1940, le gouvernement du général Franco demanda un visa pour les îles britanniques en faveur d’un phalangiste. Ce personnage s’occupait de mouvements de jeunesse en Espagne et souhaitait étudier le scoutisme britannique en temps de guerre. Le Foreign Office répondit favorablement et l’homme put entrer en Grande-Bretagne. Or, les services de contre-espionnage anglais savaient tout de lui, entre autres que ce qu’il verrait ou entendrait serait immédiatement transmis à Berlin.
Il devint l’espion préféré des Anglais qui lui manifestèrent une affection débordante. Certains espions jouèrent le rôle de dirigeants scouts. Ils allèrent l’accueillir à l’aéroport et l’accompagnèrent à l’hôtel Athenaeum Court où ils lui avaient réservé une suite. L’endroit était littéralement truffé de microphones invisibles et de fils reliés aux tables d’écoute : c’était un chef-d’œuvre du genre. En revanche, ils approvisionnèrent leur hôte en boissons variées et, de façon générale, ils ne le laissèrent manquer de rien.
À l’époque, il devait y avoir en tout et pour tout trois batteries lourdes anti-aériennes dans la région londonienne. L’une d’elles fut placée dans le jardin public qui fait face à l’hôtel Athenaeum Court. Elle reçut l’ordre de tirer sans interruption et à la cadence la plus rapide au cours de chaque alerte, qu’il y eût ou non des avions ennemis dans le ciel de la capitale. Ces pièces accomplirent au mieux leur mission. Comme il y avait alors au moins un raid aérien chaque nuit, l’espion passait des heures tapi dans un abri et persuadé par le tintamarre que Londres était hérissée de canons de D.C.A. Ses homologues s’arrangèrent pour lui faire visiter la batterie postée sous ses fenêtres — c’était un remarquable dispositif, équipé de pièces de quatre-vingt-dix millimètres.
Missions clandestines, services de sabotage, espionnage et contre-espionnage, renseignements et faits de résistance… Une véritable guerre secrète, méconnue, s’est déroulée pendant la Seconde Guerre mondiale, tant dans les services secrets officiels que dans les organismes clandestins.
Des destins exceptionnels, des hommes et des femmes tapis dans l’ombre, parmi lesquels :
• Claire Philips, qui a ouvert aux Philippines un cabaret pour pouvoir soutirer au mieux des informations aux soldats japonais qui le fréquentaient.
• Josefina, l’espionne lépreuse, qui effrayait par ses cicatrices les officiers de garde qui, dès lors, ne la fouillaient pas.
• William Stephenson, qui a dirigé l’un des plus grands réseaux mondiaux de services secrets, sous la couverture d’un directeur du contrôle des passeports britanniques.
• le professeur Zapp, qui a mis au point un système de micropoints pour faire passer des messages invisibles à l’oeil nu.
• Ernie Lehmitz, qui a été trahi par son écriture.
...et bien d’autres encore !
Découvrez sans plus attendre l'histoire de ces espions qui ont mené une véritable guerre parallèle durant la Seconde Guerre Mondiale.
EXTRAIT
Octobre 1940, le gouvernement du général Franco demanda un visa pour les îles britanniques en faveur d’un phalangiste. Ce personnage s’occupait de mouvements de jeunesse en Espagne et souhaitait étudier le scoutisme britannique en temps de guerre. Le Foreign Office répondit favorablement et l’homme put entrer en Grande-Bretagne. Or, les services de contre-espionnage anglais savaient tout de lui, entre autres que ce qu’il verrait ou entendrait serait immédiatement transmis à Berlin.
Il devint l’espion préféré des Anglais qui lui manifestèrent une affection débordante. Certains espions jouèrent le rôle de dirigeants scouts. Ils allèrent l’accueillir à l’aéroport et l’accompagnèrent à l’hôtel Athenaeum Court où ils lui avaient réservé une suite. L’endroit était littéralement truffé de microphones invisibles et de fils reliés aux tables d’écoute : c’était un chef-d’œuvre du genre. En revanche, ils approvisionnèrent leur hôte en boissons variées et, de façon générale, ils ne le laissèrent manquer de rien.
À l’époque, il devait y avoir en tout et pour tout trois batteries lourdes anti-aériennes dans la région londonienne. L’une d’elles fut placée dans le jardin public qui fait face à l’hôtel Athenaeum Court. Elle reçut l’ordre de tirer sans interruption et à la cadence la plus rapide au cours de chaque alerte, qu’il y eût ou non des avions ennemis dans le ciel de la capitale. Ces pièces accomplirent au mieux leur mission. Comme il y avait alors au moins un raid aérien chaque nuit, l’espion passait des heures tapi dans un abri et persuadé par le tintamarre que Londres était hérissée de canons de D.C.A. Ses homologues s’arrangèrent pour lui faire visiter la batterie postée sous ses fenêtres — c’était un remarquable dispositif, équipé de pièces de quatre-vingt-dix millimètres.